Les menus de Noël aussi peuvent être bios et écolos

Pour  Noël, La FNE (France Nature Environnement) s’est amusée à préparer deux menus de réveillon:  un classique (champagne, saumon, chapon, charlotte aux fraises) et un « écolo » (champagne bio, truite, boeuf, gâteau aux poires)

Ce dernier prend en compte l’approche globale de « l’atelier cuisine » (émission de CO2 des produits, utilisation de pesticides, retombées sur les paysages et l’économie locale, volume des déchets…).

 

L’objectif :  démontrer "par l’assiette" qu’on peut faire bon et festif avec des produits de saison à préparer soi-même.

 

bilan du menu écolo 

0 pesticides

5 fois moins de CO2 émis que pour le menu classique

10 fois moins d’emballages

un vrai + pour l’agriculture locale

et en bonus : le prix : 17,17€ pour l’écolo, contre 23 ,73 pour le classique (courses faites dans un hyper parisien)…

 

Pour le détail sous forme de jeux des différences :

Le saumon vient de Norvège ou d’Ecosse, il est élevé à des kms d’où le coût carbone important de son rapatriement dans nos assiettes

Les truites proposées en magasin sont à 99% élevées en France, bilan carbone bcp moins lourd

La FNE proposait aussi dans son menu de servir des huîtres de Normandie, et du "tarama maison" à base d’oeufs de cabillaud fumés – (c’est étonnant,  le cabillaud fait pourtant  partie des listes des poissons menacés, dressée par Greenpeace et WWF ?!)

le filet de boeuf est en croûte accompagné de purées de légumes de saison — panais, potimarron et châtaignes — et d’une fondue de poireaux.

Le boeuf, s’il est l’une des viandes les plus émettrices de CO2, rattrape ici son bilan carbone parce qu’il s’agit d’une vache laitière de réforme, « c’est-à-dire une vache laitière tarie, et qui a donc déjà amorti son carbone avec la production de lait » comme le souligne le porte parole de la FNE.

Côté menu classique, le chapon farci, aurait selon l’association de grandes chances d’être "gavé d’antibiotiques" .

Enfin pour le dessert: un gâteau aux poires, fruit de saison est moins énergivore et émissive qu’une charlotte aux fraises, importées du Chili, elle permet en plus de relocaliser l’économie si on achète les poires à un producteur local.

Bon appétit et Joyeuses Fêtes !

 

PS: aux végétariens qui se font sans doute la remarque que leurs repas de fêtes dégagent beaucoup moins de CO2,  les commentaires sont ouverts pour proposer des recettes !…